🎠Stephen Queen – La terreur en talons aiguilles đź‘
Horreur, eyeliner et démons intérieurs : bienvenue dans l’univers pailleté de Stephen Queen, la seule drag queen capable d’écrire un roman entier avec du rouge à lèvres sur un miroir brisé. Quand le Mal rôde dans les coulisses d’un cabaret et que les perruques se dressent de terreur, c’est que Stephen Queen est passée par là . Laissez tomber les clowns tueurs, voici venir les reines démoniaques.
Carrie au Bal des Vampires : le roman qui saigne sur la piste
Avant de devenir la diva du frisson, Stephen Queen faisait des shows amateurs dans une cave du Maine, déguisée en Miss Transylvanie 1974. C’est là qu’elle aurait eu la vision de Carrie, cette adolescente possédée par des hormones et un abonnement illimité chez Sephora. Un roman écrit à coups de strass, de cris, et d’anticernes waterproof.
Son adaptation au cinéma, revisitée par Queen elle-même, comprenait une scène où Carrie fait léviter ses rivales dans un concours de voguing sanglant. Brian De Palma, traumatisé, a depuis juré de ne plus jamais regarder « RuPaul’s Drag Race » seul la nuit.
Shining : la robe à paillettes qui brillait plus que l’hôtel
« Redrum » ? Non, « Redrumour » ! Chez Stephen Queen, l’hôtel Overlook est en réalité un ancien cabaret hanté par les fantômes de drag queens recalées aux auditions de Broadway. Jack Torrance devient Jacqueline, une performeuse ratée qui tente de trouver l’inspiration entre deux crises de jalousie contre les sœurs jumelles devenues influenceuses TikTok.
Le labyrinthe final est remplacé par un concours de danse synchronisée en extérieur. L’hiver n’est pas seulement glacial : il est fabulous.
Ça… ou la revanche d’un clown trop maquillé
Pennywise, dans la version Queen, porte des plateformes de 20 centimètres, une perruque rose fuchsia, et fait du lipsync sur « Toxic » de Britney Spears avant de dévorer des enfants. Le Monstre dans les égouts est remplacé par un agent artistique véreux qui promet un rôle à Hollywood contre un numéro de claquettes improvisé.
Les enfants du Club des Losers sont en réalité les membres d’une troupe queer de province tentant de survivre à leur propre adolescence, à base de boule à facettes et de spray fixateur.
Misery loves drag
Paul Sheldon, renommé Paula Sheldon pour l’occasion, est capturée non pas par Annie Wilkes, mais par Andy Wilkes : une fan obsessionnelle de Queen qui réclame un roman de plus, « avec plus de paillettes et moins de fantômes ». Paula tente de s’échapper en improvisant un one-woman-show sous Xanax, ce qui lui vaut un Tony Award… et deux béquilles.
Le Fléau : une pandémie de mauvais goût
Stephen Queen revisite « Le Fléau » comme une épidémie de kystes de mauvais goût stylistique : épaulettes fluo, chaussettes dans les sandales, et gloss marron. Deux clans s’affrontent : celui de Divine Mother Ru et celui de Randall Frock, une entité maléfique déguisée en mannequin Zara dégriffé.
Le combat final ? Un concours de couture extrême où les aiguilles sont littérales, et la mode, létale.
La Tour Sombre… comme son fond de teint
Le Pistolero devient une cowgirl non-binaire à la recherche de la Tour Sombre, qui n’est autre qu’un cabaret interdimensionnel tenu par un démon sadique nommé Karl Lagerfeld. Chaque étage abrite une épreuve de style : dos nu en latex, crinoline ensorcelée, stiletto maudit.
Stephen Queen y explore l’idée que le multivers est un dressing mal rangé où chaque univers alternatif correspond à une tenue qu’on regrette d’avoir portée.
Quand la peur devient spectacle
Stephen Queen ne se contente pas d’écrire : elle performe ses cauchemars sur scène. Son one-drag-show « Haunt Me, Daddy » a traumatisé Broadway et fait pleurer des spectateurs avec un simple regard charbonneux. Elle a aussi lancé sa propre émission : « Queer of the Damned », où elle relooke des vampires gothiques en reines disco.
Une bibliothèque maudite et fabuleuse
À ce jour, Stephen Queen aurait publié plus de 75 romans, 42 glosses démoniaques, et 13 nouvelles perruques. Elle affirme écrire uniquement entre 3h et 6h du matin, avec un fond sonore de Lady Gaga remixée en mineur. L’inspiration, dit-elle, vient de ses rêves… et parfois de ses ex.
🕯️ Qui était vraiment Stephen King
Stephen King, né le 21 septembre 1947 à Portland (Maine), est l’un des auteurs contemporains les plus prolifiques et influents dans le domaine de l’horreur, du fantastique et du suspense. Fils d’un père absent, il grandit dans des conditions modestes et découvre tôt son goût pour l’écriture et les récits d’épouvante.
Il publie son premier roman, Carrie, en 1974, un succès immédiat qui lance sa carrière. S’ensuivent de nombreux best-sellers comme Shining, Dead Zone, Ça, Christine, Simetierre, Misery ou encore Le Fléau. Son style mêle réalisme cru, ancrage américain profond et surnaturel inquiétant.
Stephen King a souvent été adapté au cinéma, avec des œuvres devenues cultes. Il a aussi publié sous pseudonyme (Richard Bachman) et a écrit plusieurs essais, dont Écriture : Mémoires d’un métier, référence pour les aspirants écrivains.
Victime d’un grave accident en 1999, il continue néanmoins à écrire. Il a reçu de nombreuses distinctions littéraires, dont la National Book Foundation Medal for Distinguished Contribution to American Letters. Marié à la romancière Tabitha King, il vit dans le Maine et reste une figure incontournable de la littérature contemporaine.