🎭 Patrick Déchesnais – Le comédien qui cassait les caméras 🎬
Colère, caméra et crises existentielles : plongée dans la carrière orageuse de Patrick Déchesnais, l’acteur qui hurlait plus vite que son ombre.
Attention, acteur en colère 🚨
Patrick Déchesnais n’entre pas sur un plateau, il y déboule comme un typhon en open space. Né pour jouer des tragédies, il transforme les comédies sentimentales en scènes de ménage, et les films d’auteur en films d’horreur. Il est à la tendresse ce que le piment habanero est au potage de mamie.
Son jeu ? Une palette allant de « furie froide » à « rage en furie ». Son regard ? Capable de faire fondre un projecteur à 20 mètres. Sa voix ? Un mélange entre Jacques Brel sous stéroïdes et une alarme incendie dans un parking souterrain.
Formation : Conservatoire des Accès de Rage 🎭
C’est au Conservatoire national supérieur d’art dramatique qu’il fait ses classes… enfin, qu’il retourne les chaises, hurle sur ses camarades et détruit accidentellement un violoncelle avec sa colère latente. Déjà, ses profs notent : « Patrick a du feu sacré. Littéralement, il a mis le feu à la salle Delphine Seyrig lors d’un monologue d’Andromaque. »
Il passe ensuite par les scènes de théâtre parisiennes où il crie du Molière comme d’autres commandent un kebab à 3h du matin. Sa version de Dom Juan reste célèbre pour sa tirade hurlée « l’hypocrisie me donne la GERBE ! », improvisée, certes, mais restée culte.
Cinéma : les films d’amour l’aiment pas 💔
Incapable de jouer dans une comédie romantique sans fracasser une table basse, Patrick Déchesnais a été banni à vie de toute production avec moins de deux morts et un incendie. Il devait incarner le rôle principal de Un amour de vacances (2003), mais le tournage a été interrompu dès la première scène, après qu’il ait crié « JE T’AIME BORDEL DE MERDE » et lancé une bouillotte sur la réalisatrice.
Résultat : il est cantonné aux rôles d’hommes blessés, policiers borderline, pères violents, dictateurs hystériques ou écrivains ratés en détresse (souvent inspirés par lui-même).
Télévision : les talk-shows traumatisés 📺
Patrick Déchesnais sur un plateau télé, c’est comme lâcher un sanglier dans une boutique de porcelaine. Il a renversé deux pupitres chez Ruquier, balancé une bouteille d’eau à Drucker (« pour voir si t’es humain, Michel ! »), et traité Anne-Elisabeth Lemoine de « smiley en plastique ».
Une fois invité à un débat sur la violence au cinéma, il répond : « C’est PAS ASSEZ VIOLENT ! » avant de mordre le câble du micro et de quitter le plateau en criant « je vais jouer Hamlet dans le RER B ! »
Festivals : il déchaîne la Croisette 🌊
Cannes, Deauville, Angoulême… tous ont vécu le Déchesnaisquake. En 2011, il monte les marches en cape de boxeur et hurle « C’EST QUI LE CINÉMA ? C’EST MOI ! » devant un parterre de stars médusées. En 2017, il confond la Palme d’Or avec un trophée de lutte gréco-romaine et tente de le mordre. En 2019, il provoque une bagarre de mime avec Jean Dujardin au bar du Martinez. Et gagne.
Œuvres marquantes : des titres en caps lock 🔥
- JE VAIS TE CASSER LA FIGURE (mais avec amour) (2008) – comédie sentimentale requalifiée en thriller
- Crises de nerfs et chocolat chaud (2010) – son unique tentative de film feel-good, terminé en film post-apocalyptique
- Un Noël sous Prozac (2012) – téléfilm romantique devenu pamphlet anticapitaliste
- Mon psy va mal (2015) – Patrick incarne un patient, un psy, et un punching-ball
Un acteur… mais surtout une intensité 🌪️
Patrick Déchesnais n’a jamais reçu de César. En revanche, il a reçu :
- Le Trophée du Décor Brisé (3 fois)
- Le Laurier de la Réplique Hurlée (« TA MÈRE EST UN MYTHE ! », dans une pub pour la Poste)
- La Palme du Dernier Qui Reste au Buffet
Et dans le cœur des spectateurs, il est cet acteur qui incarne la rage comme d’autres jouent du piano, avec une intensité explosive, un talent incontrôlable, et la certitude qu’il finira un jour par gifler une caméra en chantant du Léo Ferré.
🧑🎓 Qui était vraiment Patrick Chesnais
Patrick Chesnais, né le 18 mars 1947 à La Garenne-Colombes, est un acteur, scénariste et metteur en scène français. Après des études au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, il débute au théâtre dans les années 1970 avant de se faire connaître au cinéma.
Il accède à la reconnaissance grâce à des rôles dans La Lectrice de Michel Deville ou encore Les Enfants du désordre de Yannick Bellon. En 1989, il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle pour La Lectrice. Il alterne les rôles comiques et dramatiques, travaillant avec des réalisateurs comme Claude Lelouch, Bertrand Tavernier, ou encore Pascal Thomas.
Très actif au théâtre, il adapte et met en scène plusieurs pièces, souvent inspirées de la littérature classique. Il est également connu pour son engagement dans la prévention routière, après le décès de son fils Ferdinand dans un accident de voiture en 2006. Cet événement le pousse à mener des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’alcool au volant.
Patrick Chesnais est reconnu pour sa sensibilité, sa justesse de jeu, et sa capacité à incarner aussi bien la mélancolie que la légèreté. Il a reçu plusieurs distinctions dont le grade de commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres.
